À l’issue des vendanges, nous partageons le constat d’une faible récolte liée aux conditions climatiques et sanitaires très difficiles de ce millésime. Ces perturbations climatiques et leurs conséquences sont devenues une constante et grèvent chaque année la productivité de notre vignoble.
Notre capacité à gérer la pression mildiou, dans ces conditions, représente un enjeu majeur pour la viticulture girondine. Si un Plan mildiou a été
lancé au niveau local avec la forte implication des services techniques du CIVB (budget 500 000 €), si des moyens importants sont mobilisés au niveau national (projet PARSADA), nous restons encore démunis face à l’ampleur de la pression épidémique et au retrait progressif des molécules utilisables.
À cet égard, nous rappellerons l’engagement gouvernemental « Pas d’interdiction sans solution » qui semble bel et bien tombé aux oubliettes. Les
pouvoirs publics doivent prendre la mesure de ce phénomène qui touche tous les vignobles, notamment en raccourcissant les délais d’autorisation
de mise sur le marché des nouveaux produits, mais aussi en soutenant le processus d’évaluation et de ré-homologation du cuivre au niveau communautaire, sans lequel nous serions totalement démunis. Dans un tel contexte, nous vous donnons rendez-vous à la prochaine édition
du salon Vinitech-Sifel, véritable carrefour de la technique et de l’innovation. La problématique du mildiou y sera notamment au cœur des débats.