Nous attendons des actes, il y a urgence
Notre vignoble souffre. L’enquête qu’a menée la chambre d’Agriculture de la Gironde en témoigne. 1 320 exploitants viticoles se déclarent aujourd’hui en difficulté. 25 % envisagent une cessation d’activité. 75 % réfléchissent à une diversification des productions.
Le constat de la déconsommation, en particulier des vins rouges, est aujourd’hui partagé par l’ensemble des professionnels et des responsables politiques.
C’est la principale raison - avec le contexte géopolitique - de la situation économique très difficile que vit une grande partie de la viticulture girondine, comme celle des principales régions de production française de vins rouges.
Face à cette situation, nos organisations professionnelles nationales ont multiplié auprès des pouvoirs publics leurs demandes de solutions pour aider la viticulture à faire face à la surproduction structurelle.
La principale demande - un accompagnement financier de l’arrachage - est la seule qui permette d’apporter une solution.
Elle est portée par nos organisations nationales, en particulier la CNAOC. Le ministre de l’Agriculture ayant fermé la porte de l’utilisation des fonds OCM pour financer l’arrachage, de notre côté nous avons travaillé et proposé des solutions alternatives, actuellement étudiées par les services de l’état. Elles seront cependant insuffisantes.
Nous demandons un plan global pour résoudre la crise. Il y a urgence.
Vos représentants doivent rencontrer le ministre de l’Agriculture le 6 février et renouvelleront leurs demandes et propositions avec l’espoir d’obtenir des réponses rapides et efficaces.