Notre filière redevient attractive !
L’année 2021 a été très difficile au plan climatique, et elle est heureusement derrière nous. Je fais le vœu que 2022 soit l’année du renouveau pour Bordeaux.
Et je souhaite mettre en avant les facteurs d’optimisme pour notre vignoble même si nous connaissons avec la remontée du Covid une vraie lassitude.
Tout d’abord, nous constatons une amélioration de l’image de Bordeaux : notre filière redevient attractive ! Les professionnels ressentent des retours d’intérêt pour Bordeaux dans le monde entier. Il existe une vraie dynamique collective, les présentations au dernier forum environnemental au CIVB l’ont encore mis en évidence, dans la mise en œuvre de la transition environnementale.
Cette évolution, qui s’inscrit dans le long terme, commence à porter ses fruits et nous permettra de répondre aux attentes sociétales. Cependant, la route est longue et nous demande de maintenir le cap.
D’autre part, nous constatons un redémarrage de la commercialisation, qui augmente de 9 % en un an, tirée par des exportations qui croissent de 15 % en volume, et de 36 % en valeur.
Malgré la faible récolte 2021, nos stocks qualitatifs de 2019 et 2020 vont nous permettre d’alimenter cette reprise, qui reste à confirmer. Cette situation devrait aboutir à une consolidation progressive et, espérons-le, durable des cours du vrac, donc de la rémunération des viticulteurs dans leur ensemble.
La poursuite de la stratégie interprofessionnelle de soutien à la commercialisation dans le cadre des « Tournées des Vins de Bordeaux », qui permettent à chaque vigneron d’aller au contact des consommateurs, s’inscrit pleinement dans cette reconquête des marchés. Et je vous invite à y participer.
Je vous souhaite à titre personnel une année nourrie d’optimisme, de projection d’avenir, d’une santé consolidée et d’une sérénité retrouvée.