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Du combat et de l’esprit de (re)conquête

Wine Paris & Vinexpo Paris a fermé ses portes il y a maintenant plus de 15 jours et cette édition a été un succès à plus d’un titre. Les chiffres de fréquentation ont été supérieurs aux attentes des organisateurs. La satisfaction des exposants girondins a été crescendo au fur et à mesure des jours de salon. Bordeaux était le premier bassin viticole en nombre d’acteurs présents, ce qui traduit une forte mobilisation pour reconquérir les marchés.
Le vignoble a témoigné d’un foisonnement d’initiatives commerciales, de nouvelles cuvées, de packagings innovants. Il a mis en évidence le dynamisme des vignerons et négociants de Bordeaux. Pas de quoi oublier la crise, mais de quoi susciter des espoirs.
Ce salon a été l’occasion pour les responsables des organisations professionnelles de poursuivre leurs échanges avec les ministres, élus nationaux et responsables des administrations sur les solutions à mettre en œuvre de façon conjoncturelle, et plus encore structurelle de façon à réguler l’offre. Ces initiatives devront être accompagnées par les pouvoirs publics à l’exportation car notre développement passera aussi par les marchés exports au vu de l’évolution des tendances de consommation en France.
Ce rendez-vous nous a rappelé combien notre mobilisation commerciale demeure le véritable moteur de la sortie de crise. Autre enseignement de ce salon, le « bordeaux bashing », s’il est encore présent chez certains prescripteurs, semble perdre du terrain.
Cette évolution est le résultat des efforts réalisés en matière de pratiques environnementales au cours des dernières années mais aussi des évolutions proposées à nos clients en termes de profils produits.
Nous savons que le combat qui nous attend est long. Nous devons être convaincus que ces efforts finiront par payer et permettront à Bordeaux de rebondir.

Union Girondine