Élections : des enjeux majeurs pour la viticulture
Les dernières élections européennes et législatives représentent des enjeux majeurs pour la viticulture.
Concernant les premières, Il faut rappeler que la réglementation viticole est aujourd’hui essentiellement européenne ; les futurs règlements à l’agenda concerneront l’usage des produits phytosanitaires, la gestion des sols, la durabilité de la production sous IG. Autant de textes qui auront demain des conséquences directes sur notre activité de vignerons. Sans parler de la politique sanitaire européenne qui nécessitera la plus grande vigilance.
Nous allons donc nous attacher au cours des prochains mois à reconstituer un réseau de parlementaires européens pour pouvoir peser, à travers la Fédération européenne des vins d’origine (EFOW), sur les futures évolutions réglementaires et défendre notre métier et nos AOC.
Au niveau national, les enjeux sont tout aussi essentiels : nous devrons obtenir du nouveau gouvernement la poursuite et l’aboutissement des chantiers importants engagés en début d’année : sécurisation des revenus des viticulteurs par une refonte de la loi Egalim - nos interprofessions ont transmis des propositions en ce sens - amélioration des outils de gestion de crise, de gestion des risques climatiques et poursuite du grand chantier de simplification administrative, pour ne citer que les principaux.
Nous sommes mobilisés, via notre Confédération Nationale, et avec l’appui des députés nouvellement élus, pour y parvenir.
Je souhaiterais conclure mon propos en soulignant le succès renouvelé de la dernière édition de Bordeaux Fête le Vin. Cette manifestation unique montre que le fait d’aller vers les consommateurs est sans doute la meilleure des réponses à la crise. Elle nous redonne de l’espoir pour l’avenir des vins de Bordeaux.