Un plan d’accompagnement est indispensable et urgent
Après une récolte qui s’annonce plutôt faible en volume mais très qualitative, force est de constater que la situation commerciale ne s’améliore pas pour une grande partie de la production, tandis que l’inflation, que ce soit pour les prix des fournitures ou de l’énergie, augmente fortement nos charges d’exploitation…
Dans ce contexte très difficile, nombre de viticulteurs ont tendance à baisser les bras et s’isolent dans leurs difficultés, alors qu’il existe des solutions d’accompagnement, notamment la cellule Réagir mise en place par la Chambre d’Agriculture pour les aider à faire face à leurs problèmes.
Il est important, si vous connaissez des collègues viticulteurs confrontés à ces situations dans votre environnement, d’instaurer un dialogue pour les convaincre de se faire accompagner.
Sur un plan plus général, concernant les mesures dont nous demandons la mise en place depuis des mois, en particulier l’aide à l’arrachage, le ministre de l’Agriculture a fermé la porte de l’utilisation de l’enveloppe OCM. Il nous a renvoyés vers les fonds FEADER gérés par la Région, qui ne répondront sans doute que très partiellement à notre problème de déséquilibre offre/demande car ils ciblent la diversification agricole et l’installation.
Nos organisations nationales, CNAOC en tête, appuient notre demande d’aide à l’arrachage et ont réaffirmé récemment au ministre l’urgence de la situation. En parallèle, nous étudions toutes les pistes qui permettraient aux viticulteurs qui le souhaitent de cesser leur activité.
Il est grand temps que le gouvernement prenne la mesure de la situation pour mettre en place un indispensable plan d’accompagnement pour la sauvegarde de notre viticulture.