L’année 2020 a été éprouvante pour la viticulture girondine comme pour l’ensemble de la société. Votre Fédération s’est mobilisée pour obtenir des dispositifs d’aide et informer sur leurs modalités de mise en œuvre, qu’ils soient ou non spécifiques à la viticulture. Nous allons poursuivre ces efforts, portés au plan national par la CNAOC.
Nous travaillons actuellement au niveau national sur les dispositifs structurels qui permettront de réduire temporairement notre potentiel de production pour l’adapter à la demande et faciliter la modernisation des exploitations. Il s’agit en particulier du dispositif d’aide à la restructuration différée dont nous espérons la mise en œuvre rapide.
La situation hors normes que nous vivons doit être l’occasion d’une remise à plat autant individuelle que collective.
Au niveau individuel, nous devons nous interroger sur nos stratégies d’entreprise : pratiques environnementales, pertinence de notre politique commerciale, gestion de nos marques « châteaux », qui sont autant d’éléments à remettre à plat pour profiter au mieux du redémarrage de l’économie dès qu’il surviendra.
Il nous faut poursuivre les efforts entrepris en matière de respect de l’environnement, notre filière y est engagée et ces efforts finiront par payer, ils constituent l’une des conditions de la sortie de crise. Mais nous devons aussi nous projeter et être innovants en matière d’agroécologie. De nombreuses initiatives individuelles existent, elles méritent d’être soutenues et étendues par nos organisations professionnelles.
Sur le plan collectif, cette crise est l’occasion d’une remise en question, en particulier sur la garantie qualitative offerte par nos AOC aux consommateurs, qui est aujourd’hui insuffisante. Ce constat doit nous conduire à mener un travail de fond sur les profils de nos vins et à réactualiser le système de contrôle.
Je suis convaincu que ces efforts individuels et collectifs porteront leurs fruits, et confiant dans les capacités de résilience de notre viticulture girondine. Je vous souhaite à toutes et à tous une très bonne année 2021.
Nous travaillons actuellement au niveau national sur les dispositifs structurels qui permettront de réduire temporairement notre potentiel de production pour l’adapter à la demande et faciliter la modernisation des exploitations. Il s’agit en particulier du dispositif d’aide à la restructuration différée dont nous espérons la mise en œuvre rapide.
La situation hors normes que nous vivons doit être l’occasion d’une remise à plat autant individuelle que collective.
Au niveau individuel, nous devons nous interroger sur nos stratégies d’entreprise : pratiques environnementales, pertinence de notre politique commerciale, gestion de nos marques « châteaux », qui sont autant d’éléments à remettre à plat pour profiter au mieux du redémarrage de l’économie dès qu’il surviendra.
Il nous faut poursuivre les efforts entrepris en matière de respect de l’environnement, notre filière y est engagée et ces efforts finiront par payer, ils constituent l’une des conditions de la sortie de crise. Mais nous devons aussi nous projeter et être innovants en matière d’agroécologie. De nombreuses initiatives individuelles existent, elles méritent d’être soutenues et étendues par nos organisations professionnelles.
Sur le plan collectif, cette crise est l’occasion d’une remise en question, en particulier sur la garantie qualitative offerte par nos AOC aux consommateurs, qui est aujourd’hui insuffisante. Ce constat doit nous conduire à mener un travail de fond sur les profils de nos vins et à réactualiser le système de contrôle.
Je suis convaincu que ces efforts individuels et collectifs porteront leurs fruits, et confiant dans les capacités de résilience de notre viticulture girondine. Je vous souhaite à toutes et à tous une très bonne année 2021.